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Dominique Paillé
7 février 2007

Centre hospitalier René Dubos de Pontoise

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a visité lundi soir le Centre hospitalier René Dubos de Pontoise (Val d'Oise), où il s'est enquis des conditions de travail des médecins urgentistes et du personnel médical.

PONTOISE (AFP) - Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a visité lundi soir le Centre hospitalier René Dubos de Pontoise (Val d'Oise), où il s'est enquis des conditions de travail des médecins urgentistes et du personnel médical.

M. Sarkozy était accompagné notamment de son porte-parole, le ministre de la Santé Xavier Bertrand, durant cette visite qui a duré environ deux heures. Une fois par semaine, le candidat à l'Elysée et ministre de l'Intérieur effectue une visite discrète de campagne, accompagné d'un seul journaliste, alors que ses autres déplacements sont couverts par une presse nombreuse.

Lundi dernier, M. Sarkozy avait ainsi effectué une visite discrète au Centre pénitentiaire des femmes de Rennes. Le candidat, également accompagné de plusieurs députés - Dominique Paillé, délégué général de l'UMP, Philippe Juvin et Philippe Houillon, président du conseil d'administration de l'hôpital - a notamment demandé aux infirmières de nuit si elles accepteraient de faire des heures supplémentaires pour gagner davantage.

Une demande qui n'a pas visiblement pas soulevé leur enthousiasme. "Si on nous laisse cette possibilité, certaines infirmières en profiteront, mais pour nous, une fois qu'on a fini notre nuit, ça nous convient comme cela", lui ont expliqué plusieurs d'entre elles. L'assouplissement des 35 heures, avec la possibilité de faire des heures supplémentaires, défiscalisées et sans charges sociales, est l'un des chevaux de bataille de la campagne électorale de M. Sarkozy.

Le personnel soignant a également expliqué au ministre-candidat les difficultés qu'il rencontre, notamment dans le service des urgences: pas assez de lits, des services saturés par manque de place et des patients soignés dans les couloirs... "Mais les gens continuent d'affluer vers les urgences. Ici, c'est gratuit", explique un médecin.

Au candidat qui lui demandait ce dont il avait le plus besoin, le docteur Marc Géraud, responsables du SAMU de l'hôpital, a répliqué: "que le rôle de l'hôpital soit mieux reconnu dans notre société. J'ai été invité aux voeux de plusieurs élus de la région, pas un ne m'a parlé de ce rôle". Au contraire, "pendant les émeutes dans les banlieues, l'an dernier, pas un caillou n'a été jeté contre nos ambulances, l'hôpital est sanctuarisé. Notre rôle était reconnu", a-t-il poursuivi.

"Oui mais les pompiers, eux, ont été touchés", lui a répondu M. Sarkozy.

"L'effet de l'uniforme a joué. ici, on les respecte", a dit le médecin, en allusion aux jeunes des banlieues. "Les pompiers aussi les respectent", a répliqué M. Sarkozy.

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Commentaires
Q
M. Dominique Paillé attire l'attention de M. le ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées sur le déconventionnement des médecins spécialistes. Mécontents des tarifs qui encadrent leurs actes, un nombre très important de médecins spécialistes ont déjà décidé de pratiquer des honoraires libres ou envisagent de le faire. Or la fermeture presque totale du secteur à honoraires libres, d'une part, et la faiblesse des rémunérations prévues par le conventionnement, d'autre part, obligent ces médecins soit à multiplier leurs actes, diminuant ainsi le temps de consultation, soit à se contenter d'un revenu annuel faible au regard de leurs longues années d'études et du temps qu'ils consacrent à leurs patients. Le maintien de la situation actuelle est donc impossible car inéquitable. Elle est contraire à la reconnaissance légitime à laquelle ces professionnels de santé ont droit. Aussi, il lui demande de préciser ce que le Gouvernement envisage afin d'améliorer la situation de ces professionnels qui quotidiennement sont au service de tous nos concitoyens.
D
Dominique Paillé, député UMP des Deux-Sèvres, " doute " qu'une majorité se dégage pour voter le projet de loi autorisant le rapprochement. Il prône des participations croisées avec baisse à 51 % de la part de l'État dans GDF.
5
Hyperactif à l'Assemblée, Dominique Paillé rédige des centaines de questions au gouvernement. Il relaie les soucis de ses électeurs. Et se démène en faveur de causes très variées. En 2004, ce féru de culture a rédigé un rapport favorable aux métiers artistiques.
,
un bon mot, une formule. Jean-Pierre Raffarin, ancien président de la région Poitou-Charentes, et Dominique Paillé, député des Deux-Sèvres, rivalisent ainsi pour apporter des dossiers qui nourriront la critique de l'action de Ségolène Royal dans sa région. Mais les difficultés actuelles des socialistes ont calmé bon nombre de rancoeurs à droite.
S
Le député des Deux-Sèvres aime à jouer le poil à gratter du gouvernement.<br /> <br /> Thierry Breton est sorti de ses gonds. Le ministre des Finances a immédiatement fait savoir à son ami Brice Hortefeux que les déclarations de Dominique Paillé, réputé sarkozyste, contre le projet de fusion GDF-Suez, étaient «inacceptables». «C'est une entorse grave à la cohésion de la majorité», s'est-il répandu en demandant que Nicolas Sarkozy fasse rentrer dans le rang le député.<br /> <br /> «Je n'ai reçu aucun coup de téléphone me demandant de me taire», rétorque, bravache, le député UMP des Deux-Sèvres. Même s'il jure n'obéir en rien à des instructions venues du QG de l'UMP, il prétend que ses positions contre la privatisation permettent d'«élargir la base de l'UMP et de prévenir les risques d'un CPE bis». Ces critiques, Dominique Paillé les a déjà formulées avant l'été. Mais depuis la mi-août, Nicolas Sarkozy a donné son accord au projet de fusion (lire ci-contre). «Dans les réunions avec Nicolas, il a toujours un avis décalé, c'est son style», note un proche du ministre d'État. Cet ancien directeur d'hôpital passé par le PSU de Rocard, et le centrisme militant a toujours pratiqué le contre-pied, quittant François Bayrou, dont il était un intime, après sa défaite aux présidentielles de 2002.
Dominique Paillé
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