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Dominique Paillé

11 février 2007

Paillé Dominique

BRAVO ! vous êtes bien sur le vrai, le premier blog "dominiqueniquenique"... Cherchez la différence... et méfiez vous des copieurs, contrefacteurs, bonimenteurs.............................

Chers amis,

Si vous ne voulez pas mourir idiots, vous devez prendre connaissance de l'activité de notre député Dominique Paillé... Vous trouverez tous les documents à lire et à diffuser ci-dessous.

Je sais c'est un peu long mais ça peut être drôle... En tout cas c'est très intéressant !

Bien sûr vous pouvez commenter, ajouter, critiquer, rectifier, préciser...

A chaque instant vous pouvez agrémenter vos lectures avec une musique d'ambiance appropriée en appuyant sur la touche noire podcast. Paroles et musique de Soeur Sourire 1963 label Philips réf. 428105BE.

Nous nous engageons à en retirer l'affichage en cas de demande des ayants droit. De même dans le cadre de ce blog, nous nous engageons à retirer avec promptitude (article 43-8 de la loi du01/08/2000) toute donnée soumise à droit d'auteur si celui-ci en réclame le retrait.


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9 février 2007

Dominique Paillé, le franc-tireur de l’UMP

Le député de la 4ème circonscription, Dominique Paillé, s’est démarqué par son vote contre la fusion Suez-GDF. En session ordinaire, il avancera ses arguments, notamment sur le financement de la Sécurité sociale.

Bressuire. Le parlementaire de Bressuire-Thouars a fait entendre sa voix discordante sur la fusion Suez-GDF : « les pressions étaient fortes. Thierry Breton a même fait mon siège pour me dire que je me trompais. Mais je suis content d’avoir été suivi. J’avais toujours dit qu’il y aurait entre 50 et 60 parlementaires de l’UMP qui me suivraient. Il y en a eu 40, ce n’est pas mal. Je persiste à dire que, quoi qu’on fasse, le gaz va augmenter car il faudra bien verser des dividendes aux actionnaires. Et puis, nous ne serons pas à l’abri d’une OPA hostile. L’avenir risque de me donner raison ». Dans les semaines qui viennent, le Parlement va se pencher sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale : « il y a un point sur lequel je ne serai pas d’accord. On prévoit une augmentation des dépenses de 3,5% pour les hôpitaux mais de 0,8% seulement pour la médecine libérale et les médicaments. C’est nettement insuffisant. +1,2% serait le reflet de la réalité ».

Dominique Paillé va aussi enfourcher un autre cheval de bataille : « je vais me battre pour que les recettes de 11M€ sur les ventes de tabac aillent à la sécurité sociale. Actuellement, il n’y a que 20% qui vont à la sécu. Or, le tabac est nocif et il faut que l’Etat en consacre le produit à réparer les effets nocifs. Il faudrait un transfert total sur trois ans ».

Plus globalement, le parlementaire deux-sévrien voudrait une réforme du financement de la sécurité sociale « qui ne soit pas seulement basée sur les salaires ». Dans le budget, le député entend veiller à ce que « les moyens de la décentralisation soient effectifs ». Enfin, Dominique Paillé voudrait une loi sur la protection de l’enfance « un peu plus cohérente  tant il est vrai qu’actuellement, il y a des chevauchements de compétences ».

Dominique Paillé n’arrête pas de vouloir montrer sa différence : « je ne suis pas le toutou à sa mémère. J’ai des convictions et je les assume. Je ne suis pas de ceux qui se mettent en file dans le peloton et qui espèrent une prime à l’arrivée. Oui, je suis un empêcheur de tourner en rond. Mais si ma position desservait Nicolas Sarkozy, il y a un moment que je ne serais plus là où je me trouve ».

Carle député bressuiro-thouarsais fait partie du groupe des douze qui construisent le projet législatif du président de l’UMP. Il organise aussi des débats et rencontres pour préparer le terrain du futur candidat. Et il donne son avis sur le comportement de Nicolas Sarkozy : « je n’ai pas arrêté de lui conseiller de quitter le gouvernement. Plus il dure, plus il s’expose et plus il lui est difficile d’incarner le changement profond ». En tout cas, il se méfie de Ségolène Royal, « cette femme redoutable, copie parfaite de Fran9ois Mitterrand, les convictions en moins ». Il ne cache pas lui préférer, comme rival de Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn : « DSK a une stature, Ségolène a une posture ». Concurrente sérieuse ? « je ne pense pas qu’elle s’écroulera dans les sondages et je crois que ce ne sera pas facile. Elle saura avancer masquée jusqu’au bout ».

JJ Fouquet

Courrier Ouest 10/10/06

8 février 2007

Dominique Paillé, le franc-tireur de l’UMP

Dominique Paillé, le franc-tireur de l’UMP

Le député de la 4ème circonscription, Dominique Paillé, s’est démarqué par son vote contre la fusion Suez-GDF. En session ordinaire, il avancera ses arguments, notamment sur le financement de la Sécurité sociale.

Bressuire. Le parlementaire de Bressuire-Thouars a fait entendre sa voix discordante sur la fusion Suez-GDF : « les pressions étaient fortes. Thierry Breton a même fait mon siège pour me dire que je me trompais. Mais je suis content d’avoir été suivi. J’avais toujours dit qu’il y aurait entre 50 et 60 parlementaires de l’UMP qui me suivraient. Il y en a eu 40, ce n’est pas mal. Je persiste à dire que, quoi qu’on fasse, le gaz va augmenter car il faudra bien verser des dividendes aux actionnaires. Et puis, nous ne serons pas à l’abri d’une OPA hostile. L’avenir risque de me donner raison ». Dans les semaines qui viennent, le Parlement va se pencher sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale : « il y a un point sur lequel je ne serai pas d’accord. On prévoit une augmentation des dépenses de 3,5% pour les hôpitaux mais de 0,8% seulement pour la médecine libérale et les médicaments. C’est nettement insuffisant. +1,2% serait le reflet de la réalité ».

Dominique Paillé va aussi enfourcher un autre cheval de bataille : « je vais me battre pour que les recettes de 11M€ sur les ventes de tabac aillent à la sécurité sociale. Actuellement, il n’y a que 20% qui vont à la sécu. Or, le tabac est nocif et il faut que l’Etat en consacre le produit à réparer les effets nocifs. Il faudrait un transfert total sur trois ans ».

Plus globalement, le parlementaire deux-sévrien voudrait une réforme du financement de la sécurité sociale « qui ne soit pas seulement basée sur les salaires ». Dans le budget, le député entend veiller à ce que « les moyens de la décentralisation soient effectifs ». Enfin, Dominique Paillé voudrait une loi sur la protection de l’enfance « un peu plus cohérente  tant il est vrai qu’actuellement, il y a des chevauchements de compétences ».

Dominique Paillé n’arrête pas de vouloir montrer sa différence : « je ne suis pas le toutou à sa mémère. J’ai des convictions et je les assume. Je ne suis pas de ceux qui se mettent en file dans le peloton et qui espèrent une prime à l’arrivée. Oui, je suis un empêcheur de tourner en rond. Mais si ma position desservait Nicolas Sarkozy, il y a un moment que je ne serais plus là où je me trouve ».

Carle député bressuiro-thouarsais fait partie du groupe des douze qui construisent le projet législatif du président de l’UMP. Il organise aussi des débats et rencontres pour préparer le terrain du futur candidat. Et il donne son avis sur le comportement de Nicolas Sarkozy : « je n’ai pas arrêté de lui conseiller de quitter le gouvernement. Plus il dure, plus il s’expose et plus il lui est difficile d’incarner le changement profond ». En tout cas, il se méfie de Ségolène Royal, « cette femme redoutable, copie parfaite de Fran9ois Mitterrand, les convictions en moins ». Il ne cache pas lui préférer, comme rival de Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn : « DSK a une stature, Ségolène a une posture ». Concurrente sérieuse ? « je ne pense pas qu’elle s’écroulera dans les sondages et je crois que ce ne sera pas facile. Elle saura avancer masquée jusqu’au bout ».

JJ Fouquet

Courrier Ouest 10/10/06

7 février 2007

Centre hospitalier René Dubos de Pontoise

Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a visité lundi soir le Centre hospitalier René Dubos de Pontoise (Val d'Oise), où il s'est enquis des conditions de travail des médecins urgentistes et du personnel médical.

PONTOISE (AFP) - Le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a visité lundi soir le Centre hospitalier René Dubos de Pontoise (Val d'Oise), où il s'est enquis des conditions de travail des médecins urgentistes et du personnel médical.

M. Sarkozy était accompagné notamment de son porte-parole, le ministre de la Santé Xavier Bertrand, durant cette visite qui a duré environ deux heures. Une fois par semaine, le candidat à l'Elysée et ministre de l'Intérieur effectue une visite discrète de campagne, accompagné d'un seul journaliste, alors que ses autres déplacements sont couverts par une presse nombreuse.

Lundi dernier, M. Sarkozy avait ainsi effectué une visite discrète au Centre pénitentiaire des femmes de Rennes. Le candidat, également accompagné de plusieurs députés - Dominique Paillé, délégué général de l'UMP, Philippe Juvin et Philippe Houillon, président du conseil d'administration de l'hôpital - a notamment demandé aux infirmières de nuit si elles accepteraient de faire des heures supplémentaires pour gagner davantage.

Une demande qui n'a pas visiblement pas soulevé leur enthousiasme. "Si on nous laisse cette possibilité, certaines infirmières en profiteront, mais pour nous, une fois qu'on a fini notre nuit, ça nous convient comme cela", lui ont expliqué plusieurs d'entre elles. L'assouplissement des 35 heures, avec la possibilité de faire des heures supplémentaires, défiscalisées et sans charges sociales, est l'un des chevaux de bataille de la campagne électorale de M. Sarkozy.

Le personnel soignant a également expliqué au ministre-candidat les difficultés qu'il rencontre, notamment dans le service des urgences: pas assez de lits, des services saturés par manque de place et des patients soignés dans les couloirs... "Mais les gens continuent d'affluer vers les urgences. Ici, c'est gratuit", explique un médecin.

Au candidat qui lui demandait ce dont il avait le plus besoin, le docteur Marc Géraud, responsables du SAMU de l'hôpital, a répliqué: "que le rôle de l'hôpital soit mieux reconnu dans notre société. J'ai été invité aux voeux de plusieurs élus de la région, pas un ne m'a parlé de ce rôle". Au contraire, "pendant les émeutes dans les banlieues, l'an dernier, pas un caillou n'a été jeté contre nos ambulances, l'hôpital est sanctuarisé. Notre rôle était reconnu", a-t-il poursuivi.

"Oui mais les pompiers, eux, ont été touchés", lui a répondu M. Sarkozy.

"L'effet de l'uniforme a joué. ici, on les respecte", a dit le médecin, en allusion aux jeunes des banlieues. "Les pompiers aussi les respectent", a répliqué M. Sarkozy.

7 février 2007

Le ministre promet un million

En venant signer les conventions qui régissent les labels « pôle d’excellence rurale », Christian Estrosi, ministre à l’Aménagement du territoire, a ouvert les cordons de la bourse.

La visite d’un ministre est toujours une aimable occasion  de s’échanger des civilités, mais soyons honnêtes, quand un ministre parle dans la France profonde, on attend toujours de savoir quel est le montant des aides qu’il va promettre. Sur ce plan, Christian Estrosi « grand ami de Dominique Paillé » (il ne cesse de la proclamer à chaque discours et ils furent nombreux hier) a été plutôt généreux : 750 000 € pour la promotion des énergies renouvelables et 250 000 € pour l’action plus globale sur le département en faveur d’un développement touristique lié à la pierre (géologie et carrières).

Accueilli à Saint-Varent en début d’après-midi il a salué les efforts qui seront entrepris en Thouarsais avec la création du Parc TIPER (parc des énergies renouvelables sur le site de l’Etamat) et le développement des chaudières à bois. A Saint-Varent le projet d’un complexe sportif, baptisé « Zéro CO2 » s’appuie par exemple sur la fourniture électrique solaire. La collectivité a prévu 271 000 € pour ce poste et espérait une aide substantielle de la Région « mais cette subvention sera très réduite ». Le ministre a sauté sur l’occasion pour montrer que la région chère à Ségolène Royal « était, en l’occurrence, bien timide ». Il a promis un coup de pouce sur ce dossier.

Pour le second pôle consacré à la « pierre et aux hommes » le soutien sera moins conséquent et plus diffus car le Thouarsais devra partager avec d’autres secteurs (comme celui de Thénezay par exemple où sont prévues des promenades aménagées). Quoi qu’il en soit ces procédures mettent en lumière un aspect qui témoigne de l’intérêt assez large qu’ils suscitent : en effet des privés sont partis prenantes. A Thouars, le futur Super U développera 2000m² de panneaux photovoltaïques et à Saint-Varent la carrière Roy s’ouvrira plus volontiers au public.

NR du 22.12.06

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5 février 2007

L'UMP dénonce "le vide sidéral" et "l'esquive" permanente de Mme Royal

PARIS (AFP) - L'UMP a dénoncé mardi "le vide sidéral" des propositions de la candidate socialiste Ségolène Royal et l'a accusée de "pratiquer en permanence l'esquive".
Dans un communiqué, l'UMP a ajouté s'inquiéter également des "commentaires déplacés" de la candidate socialiste en matière de politique étrangère, au moment où une déclaration de Mme Royal sur la souveraineté du Québec fait polémique au Canada.
"Après huit jours d'omniprésence médiatique de Mme Ségolène Royal, force est de constater le vide sidéral de ses propositions pour les Français", ont affirmé les porte-parole de l'UMP Valérie Pécresse et Luc Chatel.
"Mme Royal nous dit attendre la confrontation projet contre projet, mais pour débattre, encore faut-il être deux, et ne pas pratiquer en permanence l'esquive", ont-il ajouté. Selon les porte-parole de l'UMP, "Nicolas Sarkozy dit tout avant pour tout faire après", mais "en ce qui concerne Ségolène Royal, ne rien savoir avant ne rassure pas pour après".
Le député UMP Dominique Paillé a jugé mardi que "l'attitude" de Ségolène Royal "de renvoi systématique", à plus tard, de ses réponses aux questions de fond devenait "de plus en plus inquiétante et de moins en moins compréhensible". Dans une déclaration à l'AFP, l'élu sarkozyste a estimé que la candidate socialiste, interrogée mardi sur Europe 1, "a fait des ronds dans l'eau, esquivé toutes les questions de fond et n'a présenté aucune des idées de son projet".
Pour lui, "cette attitude de renvoi systématique, soit au 11 février, soit pire encore à un futur gouvernement, pour prendre des décisions concernant l'énergie, le domaine social et bien d'autres sujets, devient de plus en plus inquiétante et de moins en moins compréhensible pour les Français".
"Il est temps qu'elle nous dévoile son véritable projet, sauf à penser qu'il s'agit d'un projet fantôme", a conclu le député des Deux-Sèvres.

2 février 2007

Télévision du futur : Plaidoyer pour un service public

« Télévision du futur : Plaidoyer pour un service public »

(Dominique Paillé – Député UMP des Deux-Sèvres)

Il souffle sur notre société de communication un vent de modernité, auquel rien ne semble devoir résister. La démultiplication des canaux et le formidable appétit du public pour une révolution technologique permanente transforment radicalement notre paysage audiovisuel. Dans le même temps, de grands mouvements capitalistiques sont à l’œuvre, bouleversant eux aussi, les modèles économiques nés au lendemain des grandes privatisations. La diversité de choix, réservée hier encore à une minorité capable de payer un abonnement, est désormais accessible gratuitement par la TNT. Le transport d’images par le biais de la téléphonie mobile et les possibilités quasi infinies de l’Internet modifient en profondeur la consommation des médias audiovisuels et donc la relation entre le téléspectateur et les programmes. Le projet de loi devant organiser la fin de la diffusion analogique de la télévision et la diffusion sur de nouveaux supports est en discussion cette semaine à l’Assemblée Nationale. Ses enjeux sont lourds de conséquences pour l’ensemble des acteurs du secteur et plus particulièrement pour le service public. Dans cet univers audiovisuel en pleine ébullition, il apparaît clairement que la démultiplication des supports n’induit pas mécaniquement un enrichissement qualitatif de l’offre. Cette diversification ne constituera un véritable progrès que si elle est mise au service de « nobles » desseins. Dans ce paysage nouveau, il nous incombe donc plus que jamais, à nous, législateurs, de nous poser en garant d’une télévision publique forte, accessible au plus grand nombre, sur tous les supports et dotée des moyens pour accomplir ses missions.

La spécificité des chaînes publiques est liée à leur mode de financement bien sûr, mais aussi et surtout, aux contreparties fixées par leurs cahiers de missions et de charges pour obtenir un service public de qualité et de diversité. Paradoxalement, la télévision publique ne s’est jamais aussi bien démarquée des chaînes commerciales privées, et ceci pourtant, face à une adversité elle aussi sans précédent. S’agissant de la place accordée à l’information et au débat politique, ou de l’espace désormais quotidien dévolu à la culture, le service public est une valeur ajoutée incontestable dans le paysage audiovisuel et une pierre angulaire du débat démocratique, du lien social et de la citoyenneté. Or aujourd’hui plus de 3 millions de foyers français recevant la télévision par satellite (représentant jusqu’à 26% des téléspectateurs dans certaines régions) sont privés des programmes régionaux de France 3. Demain, à la suite de la fusion TPS/Canalsat, TF1 et M6 seront désormais disponibles dans le bouquet satellitaire de ce nouveau géant de la diffusion. Les foyers qui conservaient jusqu’alors leur antenne traditionnelle pour avoir accès à ces chaînes risquent de l’abandonner. Ce sont donc 5,3 millions d’entre eux qui pourraient se trouver privés des décrochages régionaux. Cette situation est pour le moins paradoxale, à l’heure où les grands médias et notamment l’information qu’ils dispensent, sont si souvent décriés pour leur parisianisme, pour une chaîne dont l’identité est très fortement marquée par la proximité qu’elle cultive avec ses téléspectateurs et qui le lui rendent bien. La loi fixe aujourd’hui aux opérateurs commerciaux du satellite une obligation de reprise des chaînes publiques, mais les programmes régionaux de France 3 en sont exclus ; le débat législatif qui s’ouvre doit impérativement permettre aux abonnés d’y accéder gratuitement.

De la même façon, les programmes des chaînes publiques doivent pouvoir être repris sur l’ensemble des supports. La logique de l’obligation de reprise, qui s’ancre dans le socle commun de l’intérêt général, se heurte trop souvent à un marché des droits dans lequel l’exclusivité acquise par des opérateurs privés commerciaux se solde par l’exclusion de l’offre gratuite, complète et plurielle du service public. A l’heure où les habitudes de consommation de l’image se nomadisent, il n’est pas acceptable que les abonnés des opérateurs mobiles et notamment les plus jeunes d’entre eux, se trouvent exclus de cette offre d’avenir. Ainsi le projet de loi doit-il être l’occasion d’obliger les opérateurs de téléphonie mobile à reprendre simultanément et dans leur intégralité, les programmes des chaînes publiques.

La télévision publique c’est aussi la création et ses programmes y font largement place. France Télévisions, bien au-delà de ses strictes obligations, a engagé un plan quinquennal lui permettant aujourd’hui d’y consacrer chaque jour 1 million d’euros. Elle répond en cela à une attente profonde des téléspectateurs, qui lassés des standards anglo-saxons, manifestent un nouvel appétit pour le documentaire, la fiction française ou le spectacle vivant. C’est un ciment fort pour la Nation car une Nation, un peuple, ne peuvent exister ni perdurer sans que des liens fédérateurs permettent aux citoyens qui les composent de se reconnaître dans un destin collectif. Une langue, une histoire et une organisation politique communes forment bien sûr le socle de notre cohésion nationale mais dans une société de communication comme la nôtre, le service public audiovisuel participe pleinement au maintien et au renforcement du lien social. C’est aussi parce qu’ils se reconnaissent dans le reflet des images qui leur sont présentées que les français cultivent leur sentiment d’appartenance à la communauté nationale. Que la France traverse une crise sociale ou qu’elle trébuche sur son passé, et c’est le service public qui accueille le débat, l’organise, permet qu’il s’exprime. Nous avons, à cet égard, mille raisons d’être fiers de notre télévision publique. Néanmoins, pour qu’elle puisse poursuivre sa mission, il faudra réviser l’épineuse question de son financement. N’étant pas l’objet du présent projet de loi, nous ne pourrons toutefois rester sans réagir face au coût en perpétuelle augmentation des grilles de programme. A chaque nouvel exercice, la télévision publique se trouve confrontée à une équation budgétaire quasi-insoluble, qu’elle résout pourtant, au-delà de ce qu’on lui demande, en répondant à une exigence croissante des pouvoirs publics en terme de diversité et de qualité.
La télévision publique est aujourd’hui à un tournant de son existence. Dans un environnement technologique, économique et social aux équilibres bouleversés, il serait irresponsable de maintenir le statu quo sur la question de son rôle, de ses missions et ses ressources. Le débat présidentiel qui s’ouvre doit permettre de l’aborder sans faux semblant.

1 février 2007

Dominique PAILLE : Interview dans France soir par Paul Wermus

Interview de Dominique PAILLE dans France soir par Paul Wermus – samedi 30 décembre 2006

 

Dominique Paillé, un drôle de parcours, ancien directeur d’hôpital, ex-délégué général de l’UDF, puis directeur de campagne de François Bayrou aux européennes de 1999. Le voici aujourd’hui député UMP des Deux-Sèvres.

Faites-vous toujours ce que vous dites ?

J’ai renoncé à mes fonctions de maire, de conseiller général, de conseiller régional. J’ai toujours penché pour le non cumul des mandats, dans un souci d’efficacité et au fur et à mesure des échéances. Je me suis appliqué cette règle.

Pourquoi avez-vous abandonné François Bayrou ?

Je me suis rallié à Sarkozy en 2005 car j’ai pensé qu’il fallait, pour gagner, réorganiser le système politique en deux grands partis. La création de l’UMP, parti que j’ai rejoint, représente cette opportunité.

Etes-vous fâché avec votre ancien patron ?

Nous avons des relations régulières et courtoises, mais François a fait une autre analyse que la mienne. Il pense être le troisième homme, une stratégie qui ne mène à rien dans un scrutin majoritaire. Pour faire aboutir sa théorie du grand centre, il faudrait un scrutin proportionnel.

Que vous inspire Ségolène ?

Son autoritarisme la conduit à son aveuglement. Dommage qu’elle évite de faire de véritables propositions. Pour l’instant, elle mène une campagne de séduction. Elle joue sur son avantage physique mais elle ne tiendra pas l’épreuve du vrai combat. Pour l’instant, son discours est de dire aux Français : « Dites ce que vous voulez, je serai là pour le faire ».

Voila Marie-George Buffet dans la course ?

Elle ne représente plus rien. Le Parti communiste est définitivement mort.

Qu’est ce que vous aimez tant chez Sarko ?

Il y a un tant pour tout. Sarkozy a réussi celui du rassemblement de son propre camp. Il a réuni autour de lui tous ceux qui, par réalisme, considèrent qu’il n’y a pas d’autre alternative à sa candidature. C’est quelqu’un qui de temps en temps, doute de sa route. Voilà qui devrait rassurer son électorat. Sarkozy est capable de se remettre en cause, ce n’est pas un monstre froid.

MAM ne sème-t-elle pas le trouble ?

Je pense qu’elle ne se présentera pas, car elle n’a pas de fenêtre de tir. Elle n’a pas été capable de marquer sa différence dans nos forums. Compte tenu des ralliements engrangés par Nicolas, c’est trop tard pour elle. Une candidature de MAM serait extrêmement périlleuse.

Y a-t-il des électrons libres à l’UMP ?

Je regrette que Nicolas Dupont-Aignan se présente en dehors du parti. Ca n’est pas convenable. C’est un comportement qui me paraît insultant au regard de ceux qui l’ont toujours accueilli comme un des leurs à l’UMP. Même s’il ne fait que des poussières de résultats, ces poussières pourraient faire défaut au candidat Sarkozy, et notre première préoccupation est de réaliser un bon premier tour.

Vous êtes tout de même à part à l’UMP ?

Je représente l’aile sociale centriste. Mais je vais continuer à m’occuper de Mme Royal. Je la connais depuis toujours, nous partageons les terres des Deux-Sèvres. Je suis son adversaire permanent.

Etes-vous ambitieux ?

J’ai une ambition plurielle. D’abord faire quelque chose pour nos concitoyens. Répondre à leurs inspirations, promouvoir mon pays et l’Europe et avoir la satisfaction du job accompli.

En cas de victoire, risquez-vous de vous retrouver au gouvernement ?

Ca ne fait partie de mes préoccupations. Il y a tellement d’hypothèses à lever pour parvenir à ce résultat. Il faut d’abord gagner.

L’hôpital ne vous manque-t-il pas ?

J’étais directeur d’hôpital depuis quinze ans, j’en ai fait le tour. Pour l’heure, je n’ai pas le sentiment d’avoir fait la même chose en politique. Je suis d’ailleurs officiellement investi et candidat à ma succession.

Qui êtes-vous au juste ?

Je ne suis ni un homme de luxe, ni un homme de misère, mais un homme de confort.

Qu’allez-vous faire pour les fêtes ?

Je vais envoyer 5000 cartes de vœux manuscrites à mes administrés. Cela m’occupera pendant la trêve des confiseurs.

Avez-vous une devise ?

Demain, tu feras mieux qu’aujourd’hui.

31 janvier 2007

Le centriste indocile

Le mot s’impose de lui-même : « furtif ». Certains de ses collègues dépités ajoutent : « ondoyant », « insaisissable ». Un autre complète : « au fond, on ne sait pas qui il est vraiment ». mince, pas très grand, souple, cintré dans des costumes gris de bonne coupe, Dominique Paillé, 50 ans, se faufile dans la salle des quatre colonnes de l’Assemblée nationale, passant d’un journaliste à l’autre comme un nageur lâchant une bouée pour une autre. Le visage encore poupin laisse toujours deviner le premier communiant qu’il fut.

Homme de coulisses, discret, décrypteur avisé des jeux de pouvoir, il aime s’installer aux tables réservées aux journalistes. Si sa présence surprend parfois, c’est qu’on ne l’a pas vu venir. Il susurre : « quoi de neuf ? » N’attend pas la réponse. Repart aussi discrètement qu’il était apparu sur un bon mot ou une vacherie.

C’est ce que presque M. Tout-le-Monde, député UMP des Deux-Sèvres, qui montera au créneau dans le débat parlementaire sur la privatisation de GDF et sa future fusion avec Suez. Il compte se faire le porte-parole de la trentaine d’élus UMP prêts à batailler contre ce projet. Pourquoi ? « parce que l’indépendance énergétique de la France n’est pas négociable » avance t-il.

Il dit encore avoir été éprouvé par les témoignages de particuliers et de petits industriels de sa commune des Aubiers (Deux-Sèvres) venus lui dire qu’ils « ne peuvent plus faire face aux dépenses d’énergie ». Au cœur de l’été, il cosigne avec l’ancien ministre du logement Marc-Philippe Daubresse une tribune dans le Figaro dans laquelle il expose ses six raisons de dire non à ce projet. Ceux qui le connaissent disent avoir été surpris par tant de conviction.

En se déclarant le 15 août favorable à cette fusion, Nicolas Sarkozy a mis fin à ce qui promettait d’être une nouvelle guerre de tranchées entre sarkozystes et chiraquo-villepinistes. Le lendemain, Dominique Paillé l’a appelé au téléphone, le président de l’UMP lui a donné son feu vert pour continuer malgré tout son combat. « Chaque opinion doit être débattue », lui a glissé le futur candidat.

« Tant pis si personne ne me suit, lâche Dominique Pailllé. Je suis un chasseur solitaire ». Ce qui ne l’empêche pas de choisir ses mentors. Aujourd’hui, c’est Nicolas Sarkozy. Autrefois, c’était François Bayrou. Avant encore, c’était le PSU de Michel Rocard. On s’étonne. Dominique Paillé justifie. Né dans une famille modeste – père militaire, mère au foyer et dame de catéchiste – fortement marquée par les valeurs d’entraide et de partage du catholicisme social, il a longtemps rêvé de na jamais quitté sa province : « j’avais le sentiment que rien de désagréable ne pouvait m’arriver ». Attiré, dans la foulée de Mai 68, par « l’école de pensée » de l’ancien premier ministre socialiste, rétif à la discipline, il s’épanouit un temps dans l’autogestion et le « bordel organisé ».

En 1974, alors qu’il poursuit ses études à Sciences-Po Paris, c’est pourtant Giscard qui le séduit : « Il donnait l’impression de pouvoir faire repartir la société ». Il anime quelques réunions, colle des affiches, mais le milieu bourgeois des jeunes giscardiens parisiens le rebute : « ce n’était pas mes sources ». Dominique Paillé flotte entre deux mondes, ne sachant auquel s’amarrer.

C’est au CDS (Centre des Démocrates Sociaux) qu’il s’enracine. Dans cet univers du centrisme policé, ce provincial joue les conseillers et les stratèges. Nommé président du groupe Union centriste à l’Assemblée, il s’épanouit. Michel Rocard ne disposant que d’une courte majorité au Parlement, les députés du centre sont choyés, écoutés. « Il n’y avait pas de discipline de vote. La liberté était un principe de base intangible », raconte-t-il avec des accents nostalgiques.

Le député d’Ille et Vilaine, Pierre Méhaignerie, son patron de l’époque, loue comme beaucoup d’autres son « esprit vif », « son horreur de la langue de bois » tout en convenant : « s’il y en avait trente comme lui dans un groupe parlementaire, ce ne serait pas facile à gérer ». Dominique Paillé : « J’aime ce jeu de rôles entre la séduction et le partage des convictions ».

Les belles années ont une fin. La discipline finit, elle aussi, par s’imposer chez les centristes. Dominique Paillé vit la montée en puissance de François Bayrou comme une mise au pas. Il reste dans les marges, même s’il mène pour le nouveau dirigeant centriste a campagne des européennes de 1999, sa plus belle épopée à ce jour. Il sera le premier à demander au député des Pyrénées Atlantiques e renoncer à se présenter à la présidentielle de 2002. Puis, il finira, comme beaucoup d’autres, par rejoindre l’UMP dans les bagages de Philippe Douste-Blazy. « François m’en a voulu, mais nous continuons à nous parler », explique-t-il. « C’est vrai, Dominique nous appelle, confirme Marielle de Sarnez, le bras droit du président de l’UDF. Nous échangeons des analyses ». A l’UDF, on s’amuse de ce double jeu du député des Deux-Sèvres et l’on raille « un smiley au petit pied ».

Ce parcours en souplesse et sans accroc véritable connaîtra pourtant un heurt. En septembre 2000, la justice le met en examen dans le cadre de l’affaire de la MNEF. Il est soupçonné d’être intervenu afin de faire embaucher une collaboratrice dans diverses sociétés pharmaceutiques, celle-ci lui rétrocédant ensuite une partie de ses émoluments. Non-lieu. Mais il gardera longtemps la réputation d’avoir laissé quelqu’un d’autre payer à sa place. « J’espérais qu’on n’en parlerait pas avoue-t-il un peu contrit, j’ai été meurtri. Heureusement, la vie efface tous les événements même les plus malheureux. »

Et maintenant ? Rentré dans le rang de l’UMP, il affirme, comme de nombreux autres, « qu’il ne cirera pas les pompes de Sarkozy ». Le président de l’UMP en a fait une de ses têtes de pont en direction des syndicats. Ses liens avec une partie de la gauche, son passé de directeur d’hôpital et de syndicaliste hospitalier le désignent pour le rôle. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, qu’il a rencontré avant l’été, l’a trouvé « très professionnel, très au courant des dossiers ».

Dominique Paillé feint de ne pas être dupe de sa place au côté du président de l’UMP. Il sait qu’il n’est pas du premier cercle même s’il participe aux réunions pour ébaucher le futur programme de l’UMP aux législatives. Pour l’heure, il observe les rouages de la machine, attendant de se rendre un jour peut-être indispensable. « On n’a pas de vrais amis en politique, lâche-t-il, on a des réseaux. Nous sommes tous liés par des sentiments d’intérêt ».

Philippe Ridet

26 janvier 2007

Infos des citoyens sur Dominique PAILLE

Formations professionnelles

  • 1980 Diplômé de 3ème cycle d'Economie de la Santé - Paris Dauphine
  • 1979 Diplômé de l'ENSP (École Nationale de la Santé Publique).
  • 1977 Institut d'Etudes Politiques de Paris.

Expériences professionnelles

  • 1988 - 1993 Secrétaire Général du Groupe UDC à l'Assemblée Nationale.
  • 1982 - 1988 Directeur de l'Hôpital ‽Hôtel Dieu‽ à Paris.
  • 1980 - 1981 Assistance Publique des Hôpitaux de Paris - Direction des Equipements.

 

Bressuire

Parcours électif

Mandats en cours
  • Député UMP de la Circonscription Bressuire-Thouars, élu en Mars 1993, réélu en Juin 1997 et 2002.
  • Conseiller Municipal de Nueil-les-Aubiers (4992 habitants).
Anciens mandats
  • Maire de Nueil-Les-Aubiers (Deux-Sèvres), élu de Mars 2001 à Novembre 2002
  • Maire de Les Aubiers (Deux-Sèvres), élu en Mars 1989, réélu en Juin 1995.
  • Conseiller Régional de Poitou-Charentes, élu en Septembre 1994.
  • Conseiller Général du Canton d'Argenton-Château, élu en Mars 1994.

 

Cerizay

Autres activités

  • 1997 Président du Groupe d'Amitié entre la France - République Dominicaine.
  • 1993 - 1997 Président de l'Intergroupe Parlementaire Européen.
  • 1985 - 1988 Secrétaire National de la Fondation Santé Hôpital Europe.
  • 1982 - 1987 Secrétaire Général du Syndicat National des Cadres Hospitaliers (S.N.C.H.).

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Dominique Paillé
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